Wednesday, August 19, 2015

En avant la musique

En avant la musique (film, 1962)


En avant la musique (titre original : Il cambio della guardia) est un film franco-italien réalisé par Giorgio Bianchi, sorti en 1962.
Certaines scènes auraient été tournées par Sergio Leone.



Synopsis
Dans un petit village, entre Rome et Naples, les Alliés sont sur le point de faire leur entrée triomphale. Mario Venicio, maire nommé par les fascistes, pense à la libération et juge plus prudent de confier sa difficile place à son ami d'enfance Attilio Capellaro, antifasciste notoire dont le fils est fiancé à sa fille Aurora. D'abord réticent, Attilio finit par se laisser convaincre.



Fiche technique
Titre : En avant la musique
Titre original : Il cambio della guardia
Titre alternatif : Avanti la musica
Réalisation : Georges Bianchi et participation (probable) de Sergio Leone
Scénario : Albert Valentin, Jean Manse, d'après le roman de Charles Exbrayat
Dialogue : Raymond Castans
Production : Aldo Pomilia
Sociétés de production : Paris Élysées Films, Films Cocinor, Transworld Productions (Paris) - Apo Films (Rome)
Musique : Mario Nascimbene, Prato Valabrega (chanson Ce una casetta piccina)
Photographie : Luciano Aquari
Montage : Maurizio Lucidi, assisté de Nella Nannuzi
Décors : Sergio canaveri
Costumes : Fiammetta Petrucci
Maquillage : Franco Freda
Son : Ovidio del Grande
Conseil artistique : Jean Bastia
Cadre : Emilio Giannini, assisté de Eolo Capritti
Assistant réalisation : Aldo Florio, Milo Panaro
Direction de l'orchestre : Alexandre Derevitsky
Direction de production : Alessandro Tasca
Production déléguée : Franco Dodi, Orlando Orsini
Secrétariat de production : Tony Selvaggi
Format : Noir et blanc - 35mm
Genre : Comédie, film musical
Durée : 90 minutes
Date de sortie : 28 décembre 1962 (Belgique), 22 février 1963 (France)
Tournage de mai à Juillet 1962 en Italie

Distribution
Fernandel : Attilio Capellaro, l'aubergiste
Gino Cervi (V.F : Jacques Eyser) : Mario Venicio, le maire du village
Franck Fernandel : Gianni Capellaro, le fils d'Atilio
Milla Sanover : Aurora Venicio, la fille du maire
Guiseppe Fortis : Luciano Crippa, le leader fasciste assassiné
Franco Parenti : Virgili
Andréa Aureli : Luciano Mezzanotte, l'Officier Fasciste
Dada Gallotti : Silvana Crippa
Gérard Herter : Officier Allemand
Amélia Perrella : Bianca Vinicio, la femme du maire
Giuseppe Giannetto : Don Fausto le Prêtre
Piero Vivaldi : Vernazzo
Jimmy il Fenomeno (V.F : Rellys) : Balayeur Municipal
Silla Bettini : un soldat fasciste
Gustavo De Nardo : un conseiller municipal

Anecdotes:
A Anzio, Fernandel retrouve son ami Gino Cervi, qui sera son partenaire. Avec Raymond Castans, responsable des dialogues, il parle de Pagnol pendant des heures. Ils saluent avec plaisir Elisabeth Taylor et Richard Burton, venus tourner quelques extérieurs de Cléopâtre, monstrueuse producton hollywoodienne (et gigantesque navet, soit dit en passant).
Jacques LORCEY, Fernandel, 1981.

La direction est d'abord confiée au célèbre cinéaste Luigi Zampa qui a été, pendant la guerre, un auteur très fécond de scénarios pamphlétaires. A la suite de différents, zampa cède la place à Giorgio Bianchi, spécialiste du pastiche sentimental, ami de Toto et metteur en images de ses derniers films. Bianchi se sent assez peu concerné par cette adaptation tragi-comique d'un roman policier et politique. Mais Bianchi deviendra par la suite, le célèbre Sergio Leone!
Au côté du célèbre comédien français paraît pour la première fois Franck, son fils, alors âgé de 27 ans. Jusqu'alors la vedette s'était montrée intraitable, refusant net une telle éventualité: "Il n'y aura pas 2 Fernandel ou un Fernandel II sur les affiches!"
Hélas, à sa sortie d'ailleurs très discrète, en février 1963, Avanti la musica connaît un échec retentissant. C'est le premier véritable "bide" de la carrière du comique...
Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991. 

Friday, August 14, 2015

Ces Messieurs De La Sante

Ces messieurs de la Santé est une comédie satirique française réalisée par Pierre Colombier (Pière Colombier dans le générique), sortie au cinéma en 1934.

Synopsis
Un financier astucieux emprisonné pour une prétendue escroquerie s'évade de la prison de la Santé, prend un faux nom et entre comme homme à tout faire dans un magasin de corsets. Faisant bien fructifier les affaires de sa patronne, il se retrouve rapidement à la tête d'un empire économique.




Fiche technique
Réalisateur: Pierre Colombier. Le générique crédite Pière Colombier.
Scénario et dialogues : Paul Armont et Léopold Marchand, d'après leur pièce.
Décors : Jacques Colombier
Directeur de la photographie : Curt Courant
Montage : Jean Pouzet
Musique : Jacques Dallin
Société de production et de distribution : Pathé-Natan
Format : Noir et blanc – 35 mm
Durée : 115 minutes
Date de sortie  France : 23 mars 1934
Distribution[modifier | modifier le code]
Raimu : Gédéon - Jules Taffard
Edwige Feuillère : Fernande Génissier
Pauline Carton : Madame Génissier
Lucien Baroux : Amédée Floque
Pierre Stephen : Hector Génissier
Yvonne Hébert : Claire
Monique Rolland : Ninon
Guy Derlan : Zwerch
Paul Amiot : le commissaire
Georges Mauloy : le directeur de la police judiciaire
Monique Joyce : la vendeuse
Anna Lefeuvrier : la cliente
Eugène Stuber

Commentaires
Ce film décrit, sur le mode comique et plutôt bon enfant, l'état de déliquescence de la société d'avant-guerre gangrenée par la corruption, les magouilles et l'affairisme débridé.

Wednesday, August 12, 2015

Josette

Josette (film, 1937)
Josette est un film français réalisé par Christian-Jaque, sorti en 1937.


Synopsis
Albert Durandal adopte la fille d'une ouvrière, envoyée dans un sanatorium, et recueille également un vieillard à bout de force qui n'est autre que le richissime Rothenmeier. Ce dernier va devenir le véritable père Noël de ces braves gens, aidant Albert à se faire un nom au music-hall et choyant intensément la petite fille. La jolie maman de Josette, alors guérie, apportera le bonheur à Albert.





Fiche technique
Réalisateur : Christian-Jaque
Scénario, Adaptation et Dialogue : Paul Fékété
Assistants réalisateur : Robert Lavallée, François Carron, Jean Manse
Images : Marcel Lucien, André Germain
Photographe de Plateau : Léo Mirkine
Musique : Vincent Scotto
Chansons : « Célestine », « Ton amour me fait peur », « C'est la fête à tante Aurore », « Aimer, c'est toute ma vie »
Décors : Pierre Schild
Son : Jacques Hawadier
Montage : André Versein
Laboratoire: Eclair Tirage
Producteur: Jules Calamy
Production : Les productions Calamy
Chansons enregistrées aux studios GFFA (Gaumont-Franco-Film-Aubert)
Distributeur à l'origine : Gray-Film
Autres distributeurs : Ciné-France Film, Yunic Films (16mm), Tamasa Distribution
Durée : 90 min
Tournage de septembre à Novembre 1936
Format : Son mono - 35 mm - Noir et blanc - 1,37:1
Genre : Comédie dramatique
Première présentation le 22/01/1937

Distribution
Fernandel : Albert Durandal
Josette Contandin : Josette, la petite fille
Lucien Rozenberg : Le richissime Rothenmeier
Mona Goya : Viviane Eros, la vedette
Jacqueline Prévost : La maman de Josette
Robert Arnoux : Rémy Doré
Andrex : Lucien le journaliste
Anthony Gildès : Le professeur de puériculture
Joe Alex : Bamboula, le domestique
Robert Seller : Emile
Nicolas Amato : Le chanteur des rues
Marcel Laporte
René Lestelly

Anecdotes:
On a vu qu'à n'importe quel contrat au monde, il préfère la présence de sa femme Henriette et de ses trois enfants. D'autant que l'aînée, Josette, vient d'avoir dix ans et réclame toute son attention. "C'est une vraie petite bonne femme! affirme le comédien". Pareil compliment ne tombe pas, comme on dit, dans l'oreille d'un sourd, surtout quand il s'agit de celle d'un producteur: "Et si elle tournait un film avec toi?", propose délicatement M. Calamy. Fernandel en avale presque son pastis de travers. Puis l'idée fait son chemin, avec la malicieuse complicité de la jolie gamine. Il faut souligner que la vedette numéro un de l'époque s'appelle Shirley Temple, une star de huit ans.
Papa Fernandel finit par céder, mais pose plusieurs conditions: premièrement, même si Josette (c'est le titre retenu) est un succès, il n'y aura pas de suite; deuxièmement, sa fille ne devra en aucun cas rater l'école; et enfin, la mise en scène sera supervisée par l'ami Christian-Jaque. Andrex participe à l'aventure et Paul Fékété écrit le scénario, histoire d'une gamine fort maligne et d'un pauvre gars attiré par les feux de la rampe. Presque orpheline, la petite Josette parvient à séduire ce compagnon d'infortune jusqu'à ce qu'il épouse sa maman malade, retrouvée et miraculeusement guérie, interprétée par Jacqueline Prévost. Un "papa" plein d'émotion, lancé assez naturellement par Josette conclura le tout. Larmes furtives et mouchoir, c'est là un mélo à la sauce Charlie Chaplin, rappelant fortement le fameux Kid tourné en 1921.
Pour Fernandel, néanmoins, le pari n'était pas gagné d'avance. "Je me sentais redevenir un débutant durant les prises de vues et il me semblait à chaque instant que je me dédoublais, jouant à la fois le rôle de ma fille et le mien."
L'accueil du public sera des plus chaleureux. A son habitude, la critique acerbe y verra un film de complaisance produit "pour la seule joie familiale de Fernandel qui s'est payé ce petit souvenir cinématographique de sa fille"! Reste sur la pellicule une tendre histoire d'amour comme il en existe malheureusement très peu et gravée dans la vire une merveilleuse chanson, "C'est la fête à tante Aurore", interprétée par Josette et son père. Plus tard, ce sera au tour de Franck, "le pitchoun", de connaitre les joies du duo.
Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991.

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