Wednesday, August 12, 2015

Josette

Josette (film, 1937)
Josette est un film français réalisé par Christian-Jaque, sorti en 1937.


Synopsis
Albert Durandal adopte la fille d'une ouvrière, envoyée dans un sanatorium, et recueille également un vieillard à bout de force qui n'est autre que le richissime Rothenmeier. Ce dernier va devenir le véritable père Noël de ces braves gens, aidant Albert à se faire un nom au music-hall et choyant intensément la petite fille. La jolie maman de Josette, alors guérie, apportera le bonheur à Albert.





Fiche technique
Réalisateur : Christian-Jaque
Scénario, Adaptation et Dialogue : Paul Fékété
Assistants réalisateur : Robert Lavallée, François Carron, Jean Manse
Images : Marcel Lucien, André Germain
Photographe de Plateau : Léo Mirkine
Musique : Vincent Scotto
Chansons : « Célestine », « Ton amour me fait peur », « C'est la fête à tante Aurore », « Aimer, c'est toute ma vie »
Décors : Pierre Schild
Son : Jacques Hawadier
Montage : André Versein
Laboratoire: Eclair Tirage
Producteur: Jules Calamy
Production : Les productions Calamy
Chansons enregistrées aux studios GFFA (Gaumont-Franco-Film-Aubert)
Distributeur à l'origine : Gray-Film
Autres distributeurs : Ciné-France Film, Yunic Films (16mm), Tamasa Distribution
Durée : 90 min
Tournage de septembre à Novembre 1936
Format : Son mono - 35 mm - Noir et blanc - 1,37:1
Genre : Comédie dramatique
Première présentation le 22/01/1937

Distribution
Fernandel : Albert Durandal
Josette Contandin : Josette, la petite fille
Lucien Rozenberg : Le richissime Rothenmeier
Mona Goya : Viviane Eros, la vedette
Jacqueline Prévost : La maman de Josette
Robert Arnoux : Rémy Doré
Andrex : Lucien le journaliste
Anthony Gildès : Le professeur de puériculture
Joe Alex : Bamboula, le domestique
Robert Seller : Emile
Nicolas Amato : Le chanteur des rues
Marcel Laporte
René Lestelly

Anecdotes:
On a vu qu'à n'importe quel contrat au monde, il préfère la présence de sa femme Henriette et de ses trois enfants. D'autant que l'aînée, Josette, vient d'avoir dix ans et réclame toute son attention. "C'est une vraie petite bonne femme! affirme le comédien". Pareil compliment ne tombe pas, comme on dit, dans l'oreille d'un sourd, surtout quand il s'agit de celle d'un producteur: "Et si elle tournait un film avec toi?", propose délicatement M. Calamy. Fernandel en avale presque son pastis de travers. Puis l'idée fait son chemin, avec la malicieuse complicité de la jolie gamine. Il faut souligner que la vedette numéro un de l'époque s'appelle Shirley Temple, une star de huit ans.
Papa Fernandel finit par céder, mais pose plusieurs conditions: premièrement, même si Josette (c'est le titre retenu) est un succès, il n'y aura pas de suite; deuxièmement, sa fille ne devra en aucun cas rater l'école; et enfin, la mise en scène sera supervisée par l'ami Christian-Jaque. Andrex participe à l'aventure et Paul Fékété écrit le scénario, histoire d'une gamine fort maligne et d'un pauvre gars attiré par les feux de la rampe. Presque orpheline, la petite Josette parvient à séduire ce compagnon d'infortune jusqu'à ce qu'il épouse sa maman malade, retrouvée et miraculeusement guérie, interprétée par Jacqueline Prévost. Un "papa" plein d'émotion, lancé assez naturellement par Josette conclura le tout. Larmes furtives et mouchoir, c'est là un mélo à la sauce Charlie Chaplin, rappelant fortement le fameux Kid tourné en 1921.
Pour Fernandel, néanmoins, le pari n'était pas gagné d'avance. "Je me sentais redevenir un débutant durant les prises de vues et il me semblait à chaque instant que je me dédoublais, jouant à la fois le rôle de ma fille et le mien."
L'accueil du public sera des plus chaleureux. A son habitude, la critique acerbe y verra un film de complaisance produit "pour la seule joie familiale de Fernandel qui s'est payé ce petit souvenir cinématographique de sa fille"! Reste sur la pellicule une tendre histoire d'amour comme il en existe malheureusement très peu et gravée dans la vire une merveilleuse chanson, "C'est la fête à tante Aurore", interprétée par Josette et son père. Plus tard, ce sera au tour de Franck, "le pitchoun", de connaitre les joies du duo.
Jean-Jacques JELOT-BLANC, Fernandel l'accent du soleil, 1991.

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